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Il existe peu de différences entre la directive et le règlement, mais un écart entre les deux textes concerne particulièrement l’EN 407. Les gants de cuisine sont désormais couverts explicitement par le règlement. Identifiés en catégorie 2 (risques intermédiaires), ces gants devront être marqués CE après l’examen d’un organisme notifié.
L’EN 407 : 2004 ne permet pas l’évaluation de ce nouveau type de gant. La Commission européenne a donc demandé au CEN (Comité Européen de Normalisation) une révision rapide de la norme, qui couvrira également les gants risques thermiques à usages domestiques.
Courant 2017, les travaux de révision ont été lancés par le groupe de travail en charge des gants (CEN TC 162 WG8). Depuis 2004, les travaux de normalisation ont fortement évolué. Alors quasiment exclusivement européens (normes EN), les travaux sont désormais très majoritairement mondiaux (normes ISO). La première décision fut toutefois de réviser cette norme uniquement au niveau européen afin de gagner du temps.
Après un an de travail, le projet de nouvelle norme EN 407 est désormais prêt à être envoyé au vote formel, étape ultime avant la publication de la nouvelle norme.
L’ensemble de la norme a été revu, en particulier pour inclure les nouvelles méthodes d’essai publiées depuis 2004, mais aussi pour appliquer les pratiques actuelles des organismes notifiés. La nouvelle norme couvre désormais la main et le bras, et tous les gants industriels ou domestiques.
La norme EN 420 (prochainement révisée, future EN ISO 21420) reste d’application obligatoire.
Les instructions d’entretien (par exemple, le lavage) sont prises en compte explicitement. Si le gant revendique un entretien possible, les essais doivent être obligatoirement faits avant et après traitement, conformément aux instructions. Les niveaux de performance retenus correspondent aux valeurs obtenues les plus faibles.
Concernant la taille des gants, une seule nouvelle exigence concerne la longueur minimale des gants protégeant contre les projections de métal fondu.
Pour lever l’ambiguïté du texte précédent, les gants ayant des performances élevées (niveau 3 ou 4) devront pouvoir être aisément retirés en cas d’urgence. Le temps pour mettre et retirer le gant devra être déterminé en appliquant l’EN 659 : 2008.
Nouveauté ! Le nouveau document propose des exemples de gants protégeant contre les risques thermiques, ainsi que les essais pertinents pour les évaluer (voir 1).
La méthode d’essai est désormais l’EN ISO 15025, méthode A. L’EN ISO 6941 est abandonnée. Un nouveau système de montage d’essai sur la machine d’essai est défini pour éviter les risques de rétrécissement du gant à la flamme. Après une exposition à la flamme de 10 secondes, le temps d’extinction de la flamme et sa rémanence sont les résultats du test. Trois gants devront être testés : le plus faible résultat, HTI24, donnera le niveau de performance (quatre niveaux sont possibles).
La méthode d’essai est désormais l’EN ISO 12127-1, l’EN 702 est abandonnée.
L’ensemble du gant (paume, doigts, etc.) doit être testé et tous les matériaux. Trois échantillons devront être testés : le plus faible résultat donnera le niveau de performance (quatre niveaux sont possibles).
La méthode d’essai est désormais l’EN ISO 9151, l’EN 367 est abandonnée. Trois échantillons prélevés sur la paume du gant (140 x 140 mm) devront être testés : le plus faible résultat donnera le niveau de performance (quatre niveaux sont possibles). Si le gant est multicouche, l’assemblage complet doit être testé.
La méthode d’essai EN 6942, méthode B, avec un flux de chaleur de 20KW/m² a été conservée. Trois échantillons prélevés sur le dos de la main (80 x 170 mm) devront être testés : le plus faible résultat donnera le niveau de performance (quatre niveaux sont possibles). Si le gant est multicouche, l’assemblage complet doit être testé.
Aucun changement pour cette propriété, la méthode d’essai EN 348 a été conservée.
La méthode d’essai est désormais l’EN ISO 9185, l’EN 373 est abandonnée. Trois échantillons de matériau (260 x 100 mm) devront être testés, incluant si nécessaire d’éventuelles coutures : le plus faible résultat donnera le niveau de performance (quatre niveaux sont possibles).
C’est là une des modifications majeures : l’apparition d’un nouveau pictogramme.
Le précédent pictogramme (voir 2) est conservé, mais il présente un sérieux inconvénient : il est constitué d’une flamme. Les nouveaux gants à usage domestique présenteront essentiellement une résistance à la chaleur de contact. Il n’est donc pas possible d’utiliser un pictogramme flamme pour sensibiliser le grand public, alors que le produit n’a aucune propriété anti-feu, d’où l’apparition du nouveau pictogramme (voir 3).
Excepté l’apparition de ce nouveau pictogramme, les modalités de marquage des gants à l’EN 407 restent inchangées.
Ce paragraphe a été considérablement remanié et complété. L’objectif du groupe de normalisation est de lever les ambiguïtés, d’éviter l’incompréhension des utilisateurs et d’empêcher des usages inappropriés.
L’apparition du nouveau pictogramme a stoppé l’avancement des travaux. Ce nouveau symbole doit être enregistré officiellement avant d’être utilisé ; un délai d’enregistrement de 6 à 12 mois est à prévoir. À l’heure actuelle, il est possible d’estimer le début du vote formel d’ici la fin de l’année 2018 et une date de publication de la nouvelle EN 407 au 1er semestre 2019.