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Réservé aux entreprises membres de CTC, ce portail vous accompagne au quotidien dans votre activité avec des services exclusifs.
Les tanneries françaises ont l’obligation d’être classées pour la protection de l’environnement (ICPE), et par conséquent, elles ont l’obligation de contrôle des rejets d’eau, de solvants, de nos déchets solides
Les incidences sur l'environnement sont liées aux rejets liquides, solides et gazeux et à la consommation de matières premières telles que les peaux brutes, l'énergie, les produits chimiques et l'eau.
Les principaux rejets vers le système d'eaux résiduelles résultent des opérations par voie humide liées au travail de rivière, au tannage et au corroyage. Les rejets à l'atmosphère sont dus principalement aux procédés de finissage à sec, mais des émissions gazeuses peuvent aussi provenir des systèmes de production de chaleur.
Les principales sources de déchets solides issus du process sont l'écharnage, le refendage et le dérayage. Les boues d'épuration des effluents sont une autre source potentielle de déchets solides lorsque le traitement des effluents est réalisé in situ. Certains de ces déchets peuvent cependant être classés comme sous-produits car ils peuvent être vendus en tant que matières premières à d'autres branches d'activité.
La fabrication d’un cuir à partir d’une peau brute consiste à traiter cette dernière dans une succession de bains de compositions chimiques différentes, en premier lieu, afin de la débarrasser de ce qui est superflu, ensuite, de lui conférer les propriétés caractéristiques des cuirs (imputrescibilité, souplesse, teinte, etc.). La pollution induite est donc induite à la fois par la peau elle-même et par les réactifs incomplètement absorbés. Les effluents de tannerie comportent généralement une charge dite organique (lié majoritairement aux étapes de rivière) et une charge minérale (lié aux phases de tannage/retannage utilisant du sulfate de chrome comme agent tannant).
Le cadre réglementaire associé à l’activité de tannerie mégisserie est celui des installations classées pour la protection de l’environnement, et plus particulièrement celui de la rubrique n°2350. La surveillance de la qualité des rejets aqueux est une thématique essentielle pour cette activité. Les paramètres de pollutions faisant l’objet de surveillance sont formalisés dans les arrêtés préfectoraux d’autorisation des entreprises, en se basant sur les prescriptions de l’arrêté ministériel du 02 février 1998. Par ailleurs, la majorité des installations existantes, disposant ou non de système in situ de prétraitement des effluents, sont reliées au réseau municipal de collecte d’eaux usées. A ce titre des paramètres de surveillance complémentaires peuvent exister et sont formalisés dans une convention de rejet entre l’entreprise et la ville.
Il n’existe donc pas une liste type de paramètres applicables à surveiller, si ce n’est quelques paramètres les plus communément rencontrés : DBO5, DCO, Matières en suspension, Chrome total, Métaux totaux, pH, Sulfure, Azote global, Phosphore total.
CTC peut vous accompagner sur l’assistance à la mise en place, le prélèvement et la mesure de vos points de rejets.
L’ensemble des prestations CTC étant COFRAC, Cela vous garantit une fiabilité du process et répond aux cahiers des charges des différentes réglementations et collectivités locales (agence de l’eau,..).
Au-delà des prestations de prélèvement et analyses CTC, est le partenaire de la filière cuir pour vous accompagner sur l’analyse de vos problématiques environnementales, faire avec vous un point de situation et vous accompagner dans la mise en place de solutions afin de réduire vos impacts environnementaux.
Un arrêté du 23 août 2017 a modifié les prescriptions de l’arrêté ministériel du 2 février 1998, pour prendre en compte le retour d’expérience de la campagne nationale appelée RSDE (recherche de substance dangereuse pour l’environnement), que la France a menée au début des année 2000 pour se mettre en conformité avec la Directive européenne Cadre sur l’eau (2000/60/CE).
Les conséquences de cette modification pour certaines tanneries mégisseries soumises au régime d’autorisation, peuvent se traduire d’une part par l’évolution des modalités de surveillance de leur rejet, et d’autre part sur l’ajout de nouvelles substances à surveiller : par exemple, à partir du 1er janvier 2020, la substance « 4-Chloro-3-méthylphénol » a fait l’objet d’un nouveau seuil réglementaire fixé à 150 µg/litre (si le flux > 5g/jour).