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Réservé aux entreprises membres de CTC, ce portail vous accompagne au quotidien dans votre activité avec des services exclusifs.
Que ce soit des tests de résistance à la déchirure, de flexibilité, de résistance à l’abrasion ou aux chocs, nos diverses techniques et mises en situation physiques vous révèleront quels sont les points forts et les points faibles des vêtements, chaussures ou accessoires de maroquinerie que vous fabriquez.
Parmi les nombreux tests que les laboratoires de CTC peuvent vous proposer, voici trois exemples d'analyses en résistance physico-mécanique permettant de caractériser vos produits.
Ce test permet de reproduire les impacts sur le talon liés à la marche. Il est ainsi possible d’anticiper la résistance aux chocs du talon et/ou de sa fixation.
L’essai consiste à faire subir au talon des chocs sur un mouton pendulaire afin de vérifier la bonne résistance de la fixation du talon ou du talon.
Le résultat correspond au nombre de chocs pour obtenir la rupture ou l’arrachement du talon.
Cet essai reproduit les contraintes subies par les matériaux lors de mouvement de flexion. Réalisé avec le "flexomètre Bally", il permet de vérifier l’adéquation entre les supports et leurs finissages, enductions, etc…
L’essai consiste à répéter un mouvement de flexion pendulaire suite au montage d’une éprouvette dans une machine spécifique appelée communément flexomètre Bally. L’essai peut être réalisé à sec et/ou en humide. Les résultats correspondent aux nombres de flexion pour obtenir une dégradation du matériau (gerçure, décollement, coupure…) à sec et/ou en humide.
Le but de cette détermination est de juger de la qualité et de la résistance des poignées de transport et de leurs fixations aux bagages ou articles de maroquinerie.
L’essai consiste à déterminer, par traction, la force nécessaire à l’arrachement des poignées de transport. Le test est réalisé sur un dynamomètre. La valeur est exprimée en daN.
Parmi les défauts « critiques », le boulochage est un grand classique pour le consommateur. Même si tout dépend de son « seuil de tolérance » et de l’usage final de l’article, l’impact visuel des bouloches sur un habit a généralement un effet rédhibitoire…
Le boulochage se caractérise sur la surface d’une étoffe par la présence de bouloches, ces petites boulettes de fibres emmêlées, qui s’accrochent entre-elles. Les origines sont diverses et le boulochage peut provenir du lavage, du nettoyage à sec et/ou lors du porter.
"Selon la norme ISO 12945-1:2002,
une bouloche est un emmêlement de fibres en petits agglomérats émergeant de l’étoffe et qui,
en raison de leur densité, empêchent la pénétration de la lumière et forment des ombres.
L’ébouriffage est un hérissement des fibres de surfaces et/ou un redressement des fibres de l’étoffe modifiant visiblement la surface."
Le niveau de boulochage est déterminé par la vitesse à laquelle se produisent simultanément les processus suivants (selon ISO 12945-1:2000) :
Les propriétés des fils, des fibres et de l’étoffe influent sur le développement de ces processus : ainsi par exemple, certaines fibres entraînent une vitesse de formation de bouloches supérieure à la vitesse d’élimination, ce qui a pour conséquence une augmentation des bouloches concomitante à l’usure ; ou inversement, dans le cas de certaines autres fibres, la vitesse de formation des bouloches est proche de la vitesse d’élimination par l’usure.
Pour prévenir l’apparition du boulochage, les essais en laboratoire sont incontournables. Ils permettent d’accélérer le phénomène du boulochage pour déterminer la propension d’un article d’habillement ou d’une étoffe à boulocher.
À l’idéal, l’essai devrait reproduire les trois processus mentionnés ci–dessus, ce qui n’est pas techniquement réalisable. Aussi, la « détermination de la propension des étoffes à l’ébouriffage en surface et au boulochage » repose elle sur plusieurs méthodes d’essais normalisées :
Les méthodes réalisées à CTC. Ceux-ci sont réalisés en atmosphère conditionnée de température (20 ± 2 °C) et d’humidité (65 ± 2 %).
Des éprouvettes fixées sur des tubes sont agitées aléatoirement dans une boîte tapissée de liège et tournant à une vitesse de rotation contrôlée.
L’ébouriffage et le boulochage sont évalués visuellement après une période déterminée de rotations de la boîte, dans une chambre d’observation.
Cet essai s’applique de préférence aux tricots.
Après réception, conditionnement et échantillonnage (selon les normes ISO 139 et ISO 10012), en accord avec le client.
Cinq éprouvettes carrées sont ensuite découpées dans l’échantillon avec des repères. L’une des éprouvettes sera conservée comme référence.
Les quatre éprouvettes du même échantillon sont placées ensembles à l’intérieur de la Pilling Box. L’essai se déroule sur des durées allant de 3 heures à 10 heures.
À la fin de la phase d’essai, les éprouvettes sont récupérées pour évaluer le boulochage.
Une éprouvette circulaire est soumise à une force définie sur une surface de frottement constituée, en principe, de la même étoffe en décrivant une courbe de Lissajous. L’ébouriffage et le boulochage sont évalués visuellement à des stades de frottement préalablement définis.
Le mouvement de Lissajous commence par former un cercle, puis progressivement des ellipses de plus en plus étroites jusqu’à tracer une ligne droite à partir de laquelle des ellipses de plus en plus larges se forment dans la direction perpendiculaire, avant de répéter de nouveau ce même dessin.
L’éprouvette peut en même temps tourner librement autour d’un axe passant par son centre, perpendiculairement au plan de l’éprouvette.
Cet essai s’applique de préférence aux tissus. Après réception, conditionnement et échantillonnage (selon les normes ISO 139 et ISO 10012), en accord avec le client, un lavage ou un nettoyage à sec de l’échantillon peut être préalablement effectué.
Quatre couples d’éprouvettes circulaires d’un diamètre de 140 mm sont nécessaires, avec des repères précisant l’endroit de chaque éprouvette. L’un des couples d’éprouvettes sera conservé comme référence.
Un premier échantillon est fixé sur un disque de feutre et sur le plateau de boulochage, son double est positionné sur un disque en feutre et le porte-éprouvette. Les échantillons doivent d’une part être « solidement » fixés à leurs supports respectifs et d’autre part être placés pour permettre un frottement de l’endroit sur l’endroit. Une charge de masse normalisée est appliquée sur l’axe permettant la rotation de l’échantillon.
La norme ISO 12945-2:2000 prévoit un nombre de frottements et une charge appliquée différents selon les types de textile. STR adapte son protocole aux cahiers des charges de ses clients. Le nombre de cycles effectué peut aller de quelques dizaines à plusieurs milliers.
À la fin de la phase d’essai, les éprouvettes sont récupérées et le boulochage peut être évalué.
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